Améliorer la couverture vaccinale des enfants et adolescents : quoi de neuf
La vaccination des enfants a permis de sauver des millions de vies, en enrayant la transmission de certaines maladies infectieuses et en participant à leur contrôle. La variole a été éradiquée grâce à une politique vaccinale et de confinement massive.
Depuis la vaccination obligatoire contre la Diphtérie, la poliomyélite et le tétanos, de 3 000 décès annuels par la diphtérie, 200 par poliomyélite et 1 000 décès par le tétanos on en compte aujourd’hui moins de 5 chaque année en France.
Depuis l’introduction de la vaccination, les infections invasives à haemophilus influenzae de type B ont baissé de plus de 95%.
Grâce à la vaccination contre les infections invasives à pneumocoque chez l’enfant, le nombre de ces infections a été réduit de moitié. Grâce à l’immunité de groupe, on observe également une diminution de 40% de ces infections sévères chez l’adulte et les personnes âgées.
La vaccination contre la covid 19 est à ce jour l’arme essentielle contre cette maladie.
Il reste cependant des points négatifs à améliorer. La France est un des pays ou l’hésitation vaccinale est la plus présente.
Pour la rougeole, la couverture vaccinale à 2 ans stagnant à 78% (objectif : 95%), il reste une partie de la population non protégée et capable d’être le foyer de redémarrage d’une épidémie comme en 2008-2012. C’est dans ce contexte d’une couverture vaccinale insuffisante que le ministère des Solidarités et de la Santé a rendu obligatoire la vaccination contre 11 maladies réparties en 4 vaccins pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018. Cette décision répond à une nécessité de santé publique. Elle permet d’augmenter la protection individuelle et collective vis-à-vis de maladies qui n’ont pas disparues ou peuvent réémerger rapidement, maladies particulièrement dangereuses pour les enfants non encore vaccinés et les personnes les plus fragiles. L’adolescent non soumis aux obligations est particulièrement mal vacciné en France vis-à-vis de maladies qui le visent particulièrement : HPV (Papillomavirus) et Hépatite B.
La femme enceinte est à risque aussi non seulement pour elle-même mais aussi pour le bébé qu’elle porte (Coqueluche, Covid) et qui peut ainsi être immunisé in utero. Elle aussi reste très mal vaccinée en France contrairement à beaucoup d’autres pays en particulier européens. Se faire vacciner permet de se protéger et de protéger les autres.
Pour l’ensemble des actions de formations réalisées par l’association pour l’année précédente (2023) :
2 650 personnes ont été formées en 2023
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Nombre de participants : 30 maximum
Moyens pédagogiques et technique mis en oeuvre :
Alternance de séances plénières et ateliers pratiques
Modalités d'évaluation : Pré-posts tests
Aucun pré-requis nécessaire
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Coût de la formation 420.00 € (non assujetti à la TVA).
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